Conjuguer compétences managériales et cultures internationales est devenu une obligation pour les entreprises en quête de mondialisation.
La clé de voûte d’un bon management interculturel réside dans la capacité du manager à faire travailler ensemble des collaborateurs de tous horizons : origine, âge, genre, handicaps…
Mobilité des collaborateurs à l’étranger, prise en compte des spécificités des pays et lieux de travail, multiplicité des comportements culturels et adaptation agile en toute circonstance font parties intégrantes du management interculturel d’aujourd’hui. Les entreprises internationales l’ont bien compris et cherchent désormais, par l’acquisition de bonnes pratiques et de formations, à bien préparer leurs collaborateurs avant qu’ils ne soient expatriés ou amenés à traiter avec des publics de cultures différentes.
Dans leur course au développement à l’international, de nombreuses entreprises, notamment françaises, n’ont pas encore pris la mesure des enjeux, pire, elles évacuent purement et simplement les questions de cultures, laissant leurs collaborateurs se heurter au mur des incompréhensions, source principale d’échec commercial.
Les organismes de formation et les grandes écoles ont désormais dans leurs programmes éducatifs des cessions de partages des connaissances sur le sujet. Ce nouveau type de management qualifié d’interculturel repose sur les trois axes principaux :
- La maîtrise des langues étrangères
- La connaissance des valeurs locales
- Les compétences en matière de communication
S’il existe différentes pratiques de management interculturel, il y a des contentes dans chacune.
Diplomatie et bienveillance
C’est bien connu, il est toujours plus aisé de s’entourer de gens qui nous ressemblent que de devoir faire des efforts de rapprochement et de compréhension. Dans tout échange avec des collaborateurs d’autres cultures, la notion de diplomatie est toujours de mise afin d’éviter de se retrouver dans des situations de blocage ou de crise. Pour exemple, le rapport au temps est bien souvent différent d’un pays à l’autre, c’est le cas également de la perception de l’autorité.
Limité par la barrière linguistique, l’envoi de mail qui n’aurait pas suffisamment de nuances dans les mots utilisés peut être mal perçu, voir offensant. Communication, verbales, non verbales, tact, etc, le tout dans le respect de l’autre sans condescendance, forment en autres, les bonnes pratiques du management interculturel.
Parmi les solutions, des grilles de lecture et d’anticipation adaptées aux spécificités de chaque entreprise des éventuels écueils sont à préconiser. Idem pour le rapport au temps, regarder l’heure propice afin de prévoir des conférences téléphoniques à l’étranger. Dans tous ces cas, et bien d’autres, la coordination interculturelle relève de l’ajustement mutuel, il est donc nécessaire que la diversité culturelle soit supervisée en amont.
Le management interculturel est une réponse aux problématiques soulevées par la gestion et le travail en équipe interculturelle. Si les cultures diverses sont un atout pour les entreprises, elles doivent être managées pour fluidifier les échanges et donc le business.