Avant la crise sanitaire, l’arrivée du Chief Happiness Officer et du développement du modèle de “management Start-up en entreprise” avaient mis en avant les nouveaux besoins des employés. D’après une étude IFOP de Siaci Saint Honoré, 27% des talents souhaitent une meilleure conciliation entre la vie personnelle et la vie professionnelle. Ainsi, les ressources humaines ont un grand intérêt à identifier et comprendre les attentes de leurs salariés, de leurs talents et des candidats en phase de recrutement. L’objectif : attirer et fidéliser les différents collaborateurs.
L’importance du bien-être en entreprise
Depuis quelques années, les entreprises s’écartent du modèle où elles se concentraient seulement sur la performance, l’efficacité ou la réactivité. Désormais, la condition des salariés est davantage prise en compte. En effet, on remarque une attention particulière au bien-être du salarié en complément de la prévention des risques.
L’OMS définit le bien-être au travail comme étant “un état d’esprit caractérisé par une harmonie satisfaisante entre d’un côté les aptitudes, les besoins et les aspirations du travailleur, et de l’autre les contraintes ainsi que les possibilités du milieu de travail “. Ainsi, au sein d’une entreprise, le bien-être au travail peut se mesurer en prenant en compte un ensemble de facteurs. Cela peut concerner la sécurité & l’hygiène des locaux, la protection de la santé, les actions de prévention des salariés, l’impact physique & les risques psychosociaux des missions, ou encore l’ergonomie de l’espace de travail.
Qualité de vie au travail : de fortes attentes
Les DRH sont en première ligne. Pourquoi ? Dès les premiers entretiens, les candidats s’intéressent aux conditions de travail afin de savoir si elles répondent bien à leurs besoins et à leur vision d’un cadre de travail épanouissant. En plus de la prise en compte par le futur employeur de l’équilibre vie privé & vie professionnelle, les questions peuvent concerner les dispositions en matière de télétravail. Plus largement, cela peut aussi concerner l’organisation et la culture d’entreprise.
En plus du dialogue social et des actions de prévention et de santé, c’est donc tout un champ d’avantages recherchés par les collaborateurs qui doivent être intégrés par les entreprises si elles souhaitent attirer et fidéliser leur capital humain, leurs talents.
De plus, la qualité de vie en entreprise a un effet direct sur la performance. Elle aura des impacts sur la coopération, la créativité, l’efficacité de vos collaborateurs mais également sur leur santé. Il est donc nécessaire de pouvoir la mesurer et d’identifier les leviers pouvant l’améliorer.
Dans le contexte actuel, les talents attendent prioritairement de leur responsable hiérarchique une reconnaissance dans leur implication au travail, que ce soit sur place ou à distance. Il s’agit d’une valeur qui a pris d’autant plus d’importance avec l’augmentation du télétravail qui est liée à la crise sanitaire.
La seconde grande attente exprimée par les salariés dans cette étude concerne l’aspect psychologique. Ce qui signifie travailler dans un climat de confiance au sein de son équipe et de se sentir soutenu dans les difficultés.
Comment réagir face à ces attentes ?
Face à ces attentes, il est très important pour les entreprises de s’intéresser pleinement au sujet de la qualité de vie au travail de leurs salariés. Pour cela, différentes étapes seront nécessaires. Il faudra réaliser des diagnostics. Ces derniers permettront de déterminer le niveau de bien-être au sein de l’entreprise, et de définir des programmes adaptés, permettant un engagement et une performance économique durable.
